Le principe intangible est que l’on doit toujours disposer du libre choix de son avocat.
Corrélativement, l’avocat peut accepter de vous conseiller ou de vous défendre s’il s’estime compétent et disponible pour le faire.
Si vous ne connaissez pas d’avocat, il peut vous en être désigné un au titre de la commission d’office par le Bâtonnier devant les juridictions pénales ou de l’aide juridictionnelle (si vous en bénéficiez en fonction de vos revenus) pour les litiges de nature civile.
Le « bouche à oreille » est un moyen efficace pour trouver son avocat en interrogeant votre entourage.
Vous pouvez aussi choisir votre avocat en fonction de sa spécialité ou des activités habituelles dont il se prévaut (en consultant son site internet le cas échéant, les pages jaunes, la présente plaquette ou le tableau de l’Ordre).
Si vous bénéficiez d’une garantie « protection juridique » souscrite par exemple dans le cadre de votre contrat d’assurance habitation, automobile ou couvrant une activité sportive ou de loisir, votre compagnie d’assurance pourra vous orienter vers un avocat mais vous conservez toujours le droit de choisir votre propre avocat, ce choix devant s’imposer à l’assureur.
Lors du premier rendez-vous avec votre avocat, il ne faut pas hésiter à lui poser toutes les questions qui vous préoccupent sur les modalités de son intervention, le montant de ses honoraires, afin de vérifier si un climat de confiance nécessaire s’instaure entre vous, gage d’une intervention réussie.
L’avocat n’est généralement pas débiteur envers son client d’une obligation de résultat, mais d’une obligation de moyens c’est-à-dire qu’il doit prodiguer tous les conseils et arguments utiles à votre défense.
En cas de mésentente importante avec votre avocat et en dernier recours, il est possible d’en changer mais vous devrez assumer le paiement de l’intervention de votre conseil initial.